de papier et d’acier

ISBN-13 978-2-940239-11-5
Préface de : Françoise Desaules
Nombre de pages : 96
Dimensions : 160 x 210
Mise en page de : Marlyse Schmid
Poèmes de : Françoise Surdez
Relief de : Marlyse Schmid

CHF 30.00

Le mariage insolite de deux matières que Marlyse Schmid a su apprivoiser grâce à ses talents de magicienne et qui sont, à l’instar de l’acier, d’un caractère bien trempé doublé d’une douceur légère telle la feuille de papier qu’un simple souffle peut emporter au gré du vent.
Pour illustrer ces œuvres, Françoise Surdez a su manier le verbe avec ses duretés et ses finesses.
Elle s’exprime dans un langage riche et étincelant et nous livre son inspiration telle une récolte de fruits dans un verger parfumé.
Ce mariage insolite s’est agrémenté d’une complicité poétique qui fait de cet ensemble un mariage parfait que je vous invite à découvrir et à savourer.

Françoise Desaules

Information supplémentaire :

Possibilité

« Beaucoup de choses
sont possibles pour toi… »
soupirais-tu d’un air
détaché de toi-même
sans écouter ton cœur
et les braises de l’heur

Possibles sont tes imprévus
l’union de deux sexes nus
refermés délaissés
par les aspérités
d’une vie blessée
navire échoué sur un récif

Le capitaine a charge d’âmes
et manœuvre avec courage
dans un manque de visibilité
un rude changement de cap
sur un bateau presque neuf
où il répare la coque
et lève d’autres voiles

Sous l’ecchymose violette
de la souffrance peut naître
l’orange palpitante
chaude et fraîche
de surprises non voulues
Au bout de l’angoisse
des possibles
peut surgir
l’inattendu
de la Reprise

Pierrot

Sans plume ni feu
mon âme se recroqueville
comme un animal blessé
au fond de sa tanière
et se laisse mourir d’oubli
et s’endors endolorie

Pierrot, Pierrot,
mon tendre ami
ne me prêterais-tu pas
ta plume bleue
pour écrire les mots
que ton être m’inspire ?

Je vois danser des flammes
pures sous le ciel
des sombres réalités
de l’existence
le papier exulte d’impatience
attendant
la douceur de mes phrases
la caresse de mes chants

Pierrot, Pierrot,
mon délicieux ami
n’enlèverais-tu pas
cette sinistre scie
de l’amour blessé
pour que je puisse
regarder tendrement
la nudité de ton cœur
en Silence


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