Dombresson Chronique d’une localité paisible

ISBN 2-940239-06-1
Texte de : Maurice Evard
Nombre de pages : 132
Dimensions : 215 x 215
Date : 2004
Maquette de : Schmid-Muller Design

CHF 50.00

Dombresson, Chronique d’une localité paisible,
— Avec une préface de Rémy Scheurer, professeur honoraire de l’Université de Neuchâtel et enfant de Dombresson, les Editions de la Chatière vous proposent un ouvrage de 132 pages, au format carré 21 x 21 cm; la couverture cartonnée à grain gaufré, en couleurs, se présente sous la forme d’une solide reliure brochée cousue au fil.
— La maquette et la mise en page sont réalisées par Schmid Muller Design à Chézard-Saint-Martin.

Un ouvrage consacré à l’histoire de Dombresson…
L’histoire des «Bourdons» n’a plus été écrite depuis plusieurs décennies, elle s’inscrit dans le cadre d’une paroisse qui est formée de Villiers et du Pâquier. Elle narre le développement de cette localité agricole qui, progressivement, adopte l’industrie horlogère en multipliant les ateliers. Elle maintient une foire plusieurs fois centenaire, accueille depuis 125 ans l’orphelinat Borel, devenu Centre pédagogique de Dombresson.
Le développement du village se fait sans heurts, sans querelles ni agitation.
Un livre de références pour les habitants, un souvenir vivant pour les anciens résidants, les natifs du village, mais aussi pour les fidèles des trois communes unis au sein de la paroisse.
Dombresson, c’est aussi une contrée de montagnes qui court jusqu’à la frontière bernoise.

Préface de Rémy Scheurer
Tous les villages du Val-de-Ruz ont subi les influences des mêmes forces majeures qui travaillent la société et la font évoluer. Pourtant, chacun d’eux a ses particularités et son caractère propre car les conditions locales, les individus, les familles, les associations ont donné à chaque communauté sa singularité. Certes, celui qui viendrait d’ailleurs ne verrait pas de différences significatives mais celui qui, comme moi, a vécu jusqu’à l’âge adulte à l’ombre du clocher de Dombresson sait bien que l’état d’esprit n’est pas le même ici qu’à Savagnier ou à Saint-Martin, et même qu’il y a des nuances entre la Champey et le Faubourg. Il est vrai que c’était il y a un demi-siècle, que chacun connaissait chacun et que l’étranger n’était pas très loin du voisin. Maurice Evard ne prétend pas découvrir le génie du lieu et imposer son appréciation à ses lecteurs. Au contraire, il écrit pour donner un support aux souvenirs et pour conduire la mémoire des vivants à la rencontre des générations passées. Grâce à des textes, à des objets, à des témoignages, il présente avec clarté et de manière vivante un panorama des activités villageoises, de l’organisation et de l’évolution de Dombresson surtout pendant cette période de changements rapides et profonds qui commence au XIXe siècle et qui se poursuit de nos jours.
S’adressant à des lecteurs qui vivent dans le tourbillon de l’instantané, au mieux du très court terme, il leur permet de mesurer l’évolution dans la profondeur du temps. Dès lors, peu importe que, pour d’évidentes raisons, tout ne soit pas rapporté car l’essentiel était de rappeler l’origine parfois très lointaine de ce que l’on peut observer aujourd’hui encore, de rendre le passé plus familier et de conforter le sentiment d’appartenance à une communauté.
A la fois enseignant et historien, Maurice Evard sait à qui il s’adresse et de quoi il parle. Son livre est agréable à lire et il fait réfléchir. Pouvait-on demander mieux à un ressortissant de Chézard?
Rémy Scheurer