Les métiers de l’horlogerie

ISBN-13 978-2-940239-10-8
Texte de : Antoine Simonin
Préface de : Jacques Muller
Nombre de pages : 110
Dimensions : 160 x 210
Dessins de : Mix & Remix
Mise en page de : Marlyse Schmid
Ouvrage de : Bernard Muller

CHF 30.00

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Chacun connaît et s’est amusé du célèbre « catalogue des objets introuvables » ; mais il y a plus fort !
A la lecture des petites annonces professionnelles, dans les journaux locaux de la Vallée de Joux ou du Haut Jura suisse un non initié  pourrait croire qu’il existe aussi un « catalogue des métiers improbables »,
Pour trouver un bon Acheveur-décotteur, surtout pour un bon comptoir, on peut toujours aller se faire   » rhabiller « .
Qui eut cru que les métiers de l’horlogerie pouvaient receler de telles perles ? Eh pourtant !
Cet ouvrage révèle bien d’autre trésors…

Jean-Claude SabrierExpert en montres techniques et chronomètres

Les métiers de l’horlogerie, voilà une évocation qui me projette immédiatement dans mon enfance et qui me permet de me remémorer l’atelier de notre grand-père Lucien Muller ; d’abord, il y a l’odeur du vieux tabac froid qui embaume la pièce. En effet notre horloger-paysan de grand-père, après avoir ingurgité son café du matin, roulait une cigarette informe qu’il mâchouillait et n’arrêtait pas de rallumer à longueur de journée. Puis, il y a la symphonie des nombreux tic-tacs de toutes les montres réparées, en convalescence et « clouées » sur les planches vert-bleus des parois de la petite chambre. Ces réparations nécessitant la connaissance du noble métier de rhabilleur, que notre ancêtre pratiquait pour la population du petit village de Bonfol dans le Jura. Bien sûr, la quantité de demandes dans ce domaine était très fluctuante et ne permettait pas de nourrir son homme. Pour palier à cet état, il travaillait à domicile pour une entreprise de Porrentruy. Celle-ci lui faisait parvenir par le facteur, tous les matins, une pile de cartons plats de couleur vieux vert et notre grand-père lui confiait en retour une série équivalente qui contenait le travail réalisé la journée précédente. Dans ces travaux, je l’ai vu exercer deux autres de nos métiers soit : finisseur et acheveur. Il en à probablement exercé d’autres, car il maîtrisait l’ensemble du métier d’horloger. C’est à son établi que j’allais quémander, les jours de pluie, un peu de matériel pour imiter cet artisan sous l’appentis de la grange. Je recevais alors un grand carton à chaussures rempli de cadrans, d’aiguilles, de boîtes, de platines, de ponts et surtout de ressorts de barillets qui me fascinaient ; allez savoir pourquoi ! J’ai appris bien plus tard que le fait d’enrouler ces ressorts dans leurs petites boîtes que l’on nomme barillets, s’appelle l’estrapadage. Au fait, y avait-il un métier d’estrapadeur ? En général, toutes ces fournitures arrivaient à me distraire jusqu’à ce que l’orage cesse et me permette de retrouver les animaux de la ferme qui me passionnaient bien plus.

Bien plus tard, ayant entamé des études dans l’horlogerie, j’ai gagné mes premiers francs, pendant les vacances, en pratiquant comme le grand-père, d’abord le métier de finisseur dans une grande manufacture horlogère de Tavannes puis, l’année suivante, en tant qu’acheveur, métier plus difficile mais qui payait mieux aussi. Je n’ai jamais pu appréhender celui de régleur car je n’ai jamais été assez habile.

Voilà toutes les émotions que fait naître ce magnifique ouvrage, étrange passerelle entre le passé et la renaissance moderne de ces métiers dans une conjoncture horlogère florissante.

Merci frérot pour ce livre qui va réveiller chez plus d’un les mêmes souvenirs que chez moi.

Merci Mix & Remix pour les merveilleuses « enluminures » que tu as su apporter dans cet environnement noir-blanc nostalgique.

Jacques Muller

Information supplémentaire :

Emboîteur
Un emboîteur expérimenté s’occupe de poser le mouvement dans la boîte en l’ajustant et en le fixant proprement. Le résultat de cet assemblage se nomme 
« tête de montre ».

Les métiers de l’ horlogerie par Jacques Zanetta
Chacun connaît et s’est amusé du célèbre « catalogue des objets introuvables » mais il y a plus fort! A la lecture des petites annonces professionnelles, dans les journaux locaux de la Vallée de Joux ou du Haut Jura suisse, un non initié pourrait croire qu’il existe aussi « un catalogue des métiers improbabbles ».
Pour trouver un bon Acheveur-décotteur, surtout pour un bon comptoir, on peut toujours aller se faire « rhabiller ». Qui eût cru que les métiers de l’horlogerie pouvaient receler de telles perles ? Et pourtant! « Cet ouvrage révèle bien d’autres trésors » écrit sur le quatrième de page Jean-Claude Sabrier. Cet ouvrage splendide sur les métiers de l’horlogerie est édité aux Editions de la Chatière , il est signé par Bernard Muller, Antoine Simonin et des dessins de Mix et Remix . Un livre à découvrir pour sa double lecture : celle de l’intérêt que nous portons aux mille professions du métier d’horloger et celle de l’humour , car souvent certaines professions, de par leur qualificatif, ne peuvent que nous faire rire. TSR- Dolce vita, jeudi 15 février 2007


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